Elle a connu un succès fulgurant ces dernières années, avec à ce jour plus de 2 millions de participants. Mais aujourd’hui, la Fresque du climat, association lancée en 2015 qui développe des ateliers de sensibilisation aux enjeux climatiques, affronte des difficultés.
Le concept développé par Cédric Ringenbach, ancien directeur du think tank The Shift Project développé par l’ingénieur Jean-Marc Jancovici, et désormais président de Blue Choice, un cabinet de conseil en stratégie climat, a pourtant très vite trouvé son public. Les ateliers, qui se veulent ludiques et interactifs, s’appuient sur les travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
Pendant trois heures environ, les participants abordent les causes et les conséquences du changement climatique par le biais de cartes à jouer qui reprennent différents enjeux (émissions de gaz à effet de serre, fonte des glaciers, chute de la biodiversité, catastrophes naturelles…) et qu’il faut classer en fonction de leurs liens entre elles, d’où l’image d’une fresque.
Dans la foulée de la crise du Covid-19 en 2020, l’association connaît une forte hausse d’activité. Les grands groupes économiques décident de sensibiliser leurs salariés à la question environnementale. Chacun veut organiser sa « fresque ». La case est idéale par ailleurs à cocher pour le bilan responsabilité sociétale des entreprises. EDF, Vinci, Orange, Michelin, L’Oréal, Bouygues, Renault, Decathlon, etc., passent commande.
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