Une femme de 18 ans originaire de la région rennaise (Ille-et-Vilaine) est décédée lundi 3 février 2025 des suites d’une méningite à méningocoques.
Inquiétude en Bretagne après des cas d’infection, dont un mortel, dans la région. Lundi 3 février, une jeune femme âgée de 18 ans, originaire de la région rennaise, est décédée après avoir contracté une méningite (nouvelle fenêtre) à méningocoques, a appris TF1info mardi soir de l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne, confirmant une information du quotidien Ouest-France (nouvelle fenêtre).
La jeune femme n’est pas la seule à avoir été contaminée par la maladie. « Depuis le 31 janvier 2025, l’ARS Bretagne gère au sein d’une famille, une situation de cas groupés de méningite à méningocoque B en Ille-et-Vilaine sur les communes de Rennes et Chantepie », a fait savoir mercredi matin l’agence aux médias.
Une quarantaine de cas contacts
L’ARS Bretagne précise que dès réception du premier signalement, elle a conduit une enquête épidémiologique pour identifier les contacts et leur proposer un traitement antibiotique prophylactique.
« Une quarantaine de personnes identifiées comme contacts ont bénéficié du traitement antibiotique. Ce jour, deux malades sont toujours hospitalisés au CHU de Rennes avec état en voie d’amélioration, un patient est en surveillance et un décès est à déplorer » détaille-t-elle.
Recommandations des autorités
« Une méningite est une inflammation des méninges, les membranes qui protègent le cerveau et la moelle épinière. Le plus souvent, cette inflammation est la manifestation d’une infection par un virus (par exemple celui de la rougeole, des oreillons, de l’herpès ou de la grippe) ou par une bactérie (par exemple, les pneumocoques, les méningocoques ou les streptocoques du groupe B). Plus rarement (dans moins de 5 % des cas), les méningites peuvent également être provoquées par un champignon ou un parasite microscopique », explique le dictionnaire de médecine Vidal.
« Les méningites bactériennes sont les plus dangereuses et peuvent s’aggraver rapidement. Des symptômes tels que des maux de tête violents, de la fièvre, une rigidité du cou ou une sensibilité exacerbée à la lumière justifient de consulter un médecin au plus vite », ajoute-t-il.
En cas de symptômes de type fièvre élevée, maux de tête intenses et persistants, raideur de la nuque, nausées et vomissements, gêne à la lumière vive, confusion, somnolence, apparition de taches rouges ou violacées sur la peau, douleurs musculaires et articulaires, « il est essentiel de consulter un médecin en urgence ou appeler le 15 », souligne l’ARS.