Dans la nuit du 7 au 8 mars 2024, des crépitements au grenier alertent Reynald Guitton. Celui-ci a juste le temps de faire sortir sa femme, ses deux enfants et le chat avant que la maison ne parte en fumée. La chaumière, située à Saint-Joachim (Loire-Altantique), a, en effet, été entièrement détruite par l’incendie. « Nous étions sidérés, nous ne nous rendions pas compte de toutes les démarches qu’il faudrait assumer. Sans notre expert d’assuré, nous n’aurions pas réussi à être indemnisés correctement », estiment Angélique et Reynald Guitton.
La famille Guitton a ainsi bénéficié d’un relogement fondé sur la valeur locative de sa maison, 1 100 euros par mois jusqu’à la fin des travaux, alors que l’expert d’assurance proposait 650 euros, en dépit des termes du contrat.
Les particuliers connaissent généralement les experts envoyés par l’assureur, mais ignorent qu’il est possible de contester la proposition d’indemnisation réalisée sur la base du rapport d’expertise et de s’adjoindre l’assistance d’un expert d’assuré. Ce dernier gère la partie administrative, il aide notamment les sinistrés à constituer leur dossier. Il les assiste aussi pour la recherche d’un maître d’œuvre et d’artisans si d’importants travaux sont requis.
Il vous reste 77.61% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.