Sur Instagram, mardi 11 février, Agnès Pannier-Runacher a répondu aux multiples inquiétudes sur les moyens accordés à la transition écologique dans le budget 2025. « Oui, le budget n’est pas parfait, et nous savons tous qu’il faut des montants considérables pour lutter contre le dérèglement climatique. Mais non, il n’est pas sacrifié », a écrit la ministre de la transition écologique, arguant que l’enveloppe globale de son portefeuille était en augmentation de 600 millions d’euros. Une hausse mécanique due, notamment, au soutien aux énergies renouvelables calculé en fonction des prix du marché de l’électricité.
Pour le reste, Mme Pannier-Runacher a bien été obligée de lister les investissements en baisse – le moindre soutien aux véhicules électriques, la division par trois du fonds vert… –, tout en relativisant leurs effets. Malgré ses arguments, la réalité budgétaire s’impose : la montée en puissance des financements, une nécessité pour permettre à la France de faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre de 55 % en 2030 et atteindre ensuite la neutralité carbone, est au minimum en pause. Et pour éviter que la planification écologique sorte définitivement de ses rails, il faut trouver des solutions de remplacement.
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