Dans les films et livres de science-fiction, les robots reçoivent des accueils très variés, du plus hostile au plus amical. C’est un peu la même chose dans la vraie vie. Au Japon, ils reçoivent dans les magasins, en Chine, ils sont partout dans la rue et les maisons, en France, on hésite encore. L’idée de les taxer pour combler le trou de la Sécurité sociale revient de temps en temps, tandis qu’une stratégie interministérielle robotique a été élaborée en 2023 avec 400 millions d’euros de subventions à la clé… En attendant, la plus célèbre société française du domaine met la clé sous la porte. Aldebaran, créée en 2005, a été placée, lundi 17 février, en redressement judiciaire.
Elle est spécialisée dans le domaine le plus complexe, celui des robots humanoïdes. Son petit Nao, 58 centimètres, suivi par son grand frère, Pepper, 120 centimètres, ont fait le tour du monde, mais rapporté bien peu à leurs concepteurs. Achetée en 2012 par le fonds japonais SoftBank, elle a été revendue en 2022 à la société allemande United Robotics Group, qui a soudain arrêté de la soutenir financièrement.
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