Sauriez-vous distinguer, entre chien ou chat, un maine coon d’un lykoï, un bergamasco d’un munchkin ou d’un basenji ? Réponses en fin de lecture.
Les chats et les chiens ont pris une place prépondérante dans la vie des Français : 55 % de ces derniers en détiennent au moins un, avec une préférence nette pour les chats (39 % contre 30 %), plus compatibles avec les petits espaces d’une vie citadine. « Et pourtant, les scientifiques ont longtemps dédaigné l’étude des animaux domestiques au profit de recherches plus prestigieuses sur les espèces sauvages. Cette inclination s’est heureusement modifiée ces dernières décennies », explique Sophie Lecuyer, commissaire de l’exposition « Chiens et chats », qui a ouvert, mardi 18 février, à la Cité des sciences et de l’industrie, à Paris.
Accueilli par un univers rouge vivifiant, le visiteur est d’emblée invité à donner de sa personne pour se mesurer aux performances physiques de ces athlètes à quatre pattes : imiter sous une arche graduée un saut félin avant de découvrir qu’un « chat fictif », mesurant 1,80 mètre, par exemple, aurait, lui, atteint neuf mètres de hauteur ; slalomer entre des plots et réaliser une performance quatre fois moins rapide que celle d’un caniche moyen ; ou encore prendre la posture du chat ou du chien – sans peur du ridicule – pour saisir leur formidable et inatteignable sens de l’équilibre.
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