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Élections allemandes : montée de l’extrême droite, influence américaine… Les enjeux d’un scrutin crucial

Espace PressePar Espace Pressefévrier 20, 2025
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Les Allemands se rendront aux urnes dimanche, pour des législatives anticipées.
Entre frictions internes et pression internationale, en particulier depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, ces élections s’annoncent sous haute tension.
Le chancelier actuel devrait se voir remplacé par son concurrent de la CDU, tandis que l’extrême pourrait réaliser un score inédit.

Suivez la couverture complète

Ukraine : bientôt trois ans de guerre

La campagne n’aura duré qu’un peu plus de trois mois, mais elle aura été l’une des plus intenses des dernières décennies outre-Rhin. Dans un climat électrique, les Allemands sont appelés aux urnes dimanche 23 février (nouvelle fenêtre), pour des élections fédérales anticipées qui devraient voir la coalition gouvernementale changer de visage, provoquant très probablement la chute du chancelier Olaf Scholz. Un changement de cap potentiellement lourd de conséquences dans le pays, comme en Europe. 

Ces législatives avaient été déclenchées en novembre dernier, dans un climat déjà chahuté : la coalition de l’actuel chancelier, membre du Parti social-démocrate (SPD), qui avait fédéré les Verts et le Parti libéral-démocrate (FDP), avait alors volé en éclats (nouvelle fenêtre). Depuis, le parti d’Olaf Scholz n’est pas parvenu à la remontada espérée et reste à la peine dans les sondages : il est crédité d’environ 15% des intentions de vote, soit moitié moins que l’alliance conservatrice CDU/CSU, la grande favorite, qui devrait permettre à son candidat Friedrich Merz de décrocher la chancellerie. 

Le parti d’extrême droite AfD pourrait, lui, signer une percée record, avec 20% des suffrages attendus, soit le double que lors des dernières législatives de septembre 2021. Ce qui le hisserait à la deuxième place du scrutin, une percée historique (nouvelle fenêtre). « Le populisme grimpe, le pays est extrêmement fragmenté, l’ambiance générale est morose… Tout le monde est un peu à cran, le climat tranche vraiment avec les élections précédentes », résume Célia Burgdorff, docteure en histoire des relations internationales associée à la Fondation pour la Recherche Stratégique. 

La crainte d’un « séisme » en cas de percée de l’extrême droite

C’est dans cette atmosphère tendue que le scrutin devrait entériner la victoire de la CDU, ce qui implique donc une bascule à la tête du pays. « Olaf Scholz et le SPD paient l’échec de la coalition, et un bilan perçu par beaucoup comme négatif, notamment sur la situation économique », relève Nathalie Le Bouëdec, professeure en histoire et civilisation allemande à l’université Bourgogne Europe. Dans un pays qui vient de traverser deux ans de récession, les questions économiques se sont même imposées comme un thème central de la campagne, sur lequel Friedrich Merz s’est rapidement positionné. 

La société allemande a aussi été ébranlée ces dernières semaines par une série d’attentats (nouvelle fenêtre), qui ont propulsé le thème de l’immigration au cœur des débats. Ce qui a largement profité à l’AfD, alors même que le pays, du fait de son passé nazi, semblait jusqu’alors réussir à endiguer la progression de l’extrême droite. Le score du parti sera « très certainement inédit » dimanche, pronostique la chercheuse. « Une seconde place marquerait un véritable séisme et poserait de lourdes questions », abonde Delphine Deschaux-Dutard, directrice adjointe du CESICE (Centre d’études sur la sécurité internationale et les coopérations européennes) à l’Université de Grenoble- Alpes. 

La formation emmenée par Alice Weidel devrait toutefois se heurter à un front uni des partis traditionnels, en vertu de la doctrine du « cordon sanitaire » allemand, qui exclut toute coopération avec l’extrême droite (nouvelle fenêtre). « Mais reste à savoir quelle coalition pourrait se dresser face à elle », s’interroge l’experte. 

Des mois de négociations avant d’aboutir à une coalition ?

Pour cause, la position de Friedrich Merz vis-à-vis de l’AfD a fait couler beaucoup d’encre ces dernières semaines. Tout en écartant fermement une alliance, il a aussi tenu une ligne dure sur l’immigration, en rupture avec la posture centriste de l’ex-chancelière Angela Merkel au sein de la CDU. Fin janvier, le parti avait même fait réussi à faire passer une motion pour durcir la politique migratoire grâce au soutien des élus AfD, une première depuis 1945 (nouvelle fenêtre), ce qui avait déclenché de sérieux remous, sans pour autant avoir d’effet sur les intentions de vote des électeurs du parti conservateur. 

De manière générale, certains spécialistes craignent que les différents partis peinent sérieusement à s’allier face à la menace de l’extrême droite, plus encore qu’avant. « Il existe un risque de ne pas parvenir à constituer une coalition entre les partis traditionnels, qui divergent très fortement sur certains points. Et que l’on soit paralysés pendant des mois…, anticipe Célia Burgdorff. Tout le monde se prépare à des négociations qui peuvent durer très longtemps ». 

Les négociations s’annoncent d’autant plus délicates que Washington est venu jeter de l’huile sur le feu, dans une campagne déjà sous haute tension. Les soutiens répétés du milliardaire Elon Musk (nouvelle fenêtre) puis du vice-président J.D. Vance lui-même à l’AfD le week-end dernier, lors de la conférence de Munich (nouvelle fenêtre), ont ébranlé la classe politique allemande, qui a dénoncé à l’unisson des ingérences inacceptables. 

La question ukrainienne au cœur des enjeux

Si les spécialistes se divisent sur l’effet possible de ce soutien américain sur le vote pour l’AfD, il est en tout cas certain que cette rhétorique déconcerte une Allemagne encore très attachée à ses liens avec Washington, que ce soit du côté de la CDU comme du SPD. Une prise de conscience brutale, au moment même où Berlin est sommé de se positionner sur le dossier brûlant de la guerre en Ukraine, tandis que l’administration Trump multiplie les signes de rapprochement avec Moscou (nouvelle fenêtre) et menace sérieusement de laisser l’Europe sur le carreau lors de futures négociations de paix. 

Alors qu’Olaf Scholz défendait lundi encore depuis Paris une ligne très prudente sur le sujet, refusant pour l’heure l’envoi de troupes européennes en Ukraine en cas d’accord trouvé, Friedrich Merz défend quant à lui un soutien beaucoup plus fort à Kiev. Il fait aussi valoir de bonnes relations avec Emmanuel Macron, partisan d’un renforcement de l’engagement européen auprès de Kiev (nouvelle fenêtre), et qui entretenait jusque-là des liens froids avec l’actuel chancelier. 

À l’issue du scrutin, Berlin pourrait donc changer de cap si Friedrich Merz l’emporte : « On pourrait s’attendre à une meilleure entente franco-allemande sur des dossiers de défense », anticipe Delphine Deschaux-Dutard. Mais reste à savoir quelle sera vraiment la marge de manœuvre du potentiel nouveau chancelier, au sein d’une coalition dont les contours s’annoncent plus que jamais incertains. 


Maelane LOAEC

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