Après deux jours de confusion, Israël a bien récupéré le corps de Shiri Bibas, enlevée avec ses deux enfants lors de l’attaque du 7 octobre 2023.
Le Hamas a rendu sa dépouille vendredi 21 février.
D’après Benyamin Netanyahou, le corps d’une « femme de Gaza » avait initialement été transféré à sa place.
La dépouille de Shiri Bibas transféré en Israël. Le corps restitué vendredi 21 février par le Hamas aux autorités israéliennes a été identifié comme celui de Shiri Bibas, a indiqué ce samedi sa famille. L’otage a été tuée pendant sa captivité avec ses deux fils Ariel et Kfir âgés de 4 ans et 8 mois et demi, lors de leur capture, le 7 octobre 2023.
« La nuit dernière, notre Shiri est rentrée à la maison », écrit la famille Bibas dans un communiqué. « À l’issue du processus d’identification […] nous avons reçu ce matin la nouvelle que nous redoutions tant : notre Shiri a été tuée en captivité », ajoute le texte. « Pendant 16 mois, nous avons cherché des certitudes, et maintenant que nous les avons, cela n’apporte aucune consolation. »
« Mélange par erreur »
Cette information sonne la fin de plusieurs jours de confusion autour de la dépouille de Shiri Bibas. Son corps devait être rendu à Israël dès jeudi 20 février, en même temps que ceux de ses deux garçons. Mais parmi les quatre corps remis aux autorités israéliennes ne figurait finalement pas celui de Shiri Bibas, contrairement à ce qu’a annoncé le Hamas, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou parlant plutôt du corps d’une « femme de Gaza » à la place. Le mouvement islamiste palestinien évoquait de son côté un « mélange par erreur avec d’autres (corps) sous les décombres ».
Avant la remise du corps de Shiri Bibas, Benyamin Netanyahou avait promis d’agir « avec détermination pour ramener Shiri à la maison ainsi que tous nos otages, les vivants et les morts » et pour que le Hamas « paie le prix de cette violation cruelle et perverse de l’accord » de cessez-le-feu. Malgré ces tensions, le Hamas a confirmé qu’il libèrerait comme prévu ce samedi six otages israéliens, selon lui les derniers captifs vivants devant rentrer en Israël d’ici au 1ᵉʳ mars, à l’expiration de la première phase de l’accord de cessez-le-feu.