L’apaisement sur le plan intérieur. Une vive inquiétude sur le front international. En visitant longuement le 61e salon de l’agriculture, samedi 22 février, Emmanuel Macron a cherché à engranger les bénéfices d’une journée d’inauguration qui s’est déroulée dans le calme, contrairement à l’année 2024, tout en multipliant les alertes sur les tensions et fractures internationales et leurs possibles conséquences.
« Demain, rien ne nous dit que l’alimentation ne deviendra pas une arme et, donc, notre responsabilité, c’est de produire sur notre sol ce qui nous permet de nous nourrir et de nourrir nos enfants », a prévenu le chef de l’Etat, soulignant la dimension géopolitique du secteur, de la guerre en Ukraine et ses effets sur les exportations de céréales ou de poulets, à l’élection de Trump et ses menaces sur les tarifs douaniers, jusqu’aux futurs accords de libre-échange avec le Mercosur, perçus comme une menace directe par une large part du monde agricole.
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