Un homme de 32 ans a été condamné à sept ans de prison, a annoncé ce samedi le parquet de Béziers.
Ex-figure locale des Gilets jaunes de l’Hérault, il était propriétaire de plusieurs résidences dont une villa espagnole.
Il est considéré comme l’un des organisateurs d’un trafic de drogue entre la France et l’Espagne.
Il fut un leader local du mouvement des Gilets jaunes. Il était devenu une figure du narcotrafic. Un homme de 32 ans a été condamné à sept ans de prison dans une affaire de trafic de drogue entre la France et l’Espagne, a annoncé ce samedi 22 février le parquet de Béziers. Il est considéré par la justice comme l’un des organisateurs de ce réseau international.
9.000 euros retrouvés dans sa villa espagnole
Tout a commencé en novembre 2021. Après une tentative d’extorsion menée par trois individus en lien avec une dette de produits stupéfiants (nouvelle fenêtre), une enquête est confiée à la gendarmerie du Gard. Avec les autorités espagnoles, les enquêteurs découvrent alors l’existence d’un réseau de trafic international. Si bien qu’en janvier 2023, un vaste coup de filet est réalisé des deux côtés de la frontière, dans l’Hérault, et à Vidreres, au nord de Barcelone (nouvelle fenêtre). Il conduit à la découverte de près de 500 plants de cannabis, à l’interpellation de plusieurs des suspects et à la saisie de près de 50.000 euros. Parmi cette somme, 9.000 euros sont retrouvés dans une seule villa espagnole, appartenant à l’un des principaux protagonistes, relate le procureur de Béziers, Raphaël Balland.
C’est ce dernier, paraplégique à la suite d’un accident de la circulation, qui était « l’un des leaders du mouvement des Gilets jaunes dans l’Hérault », a souligné le parquet dans son communiqué, et qui est désormais considéré comme l’un des organisateurs du trafic. Il a été condamné à sept ans d’emprisonnement ainsi qu’à la confiscation de cette villa en Espagne, d’un appartement à Montpellier et d’un véhicule haut de gamme. Le prévenu a interjeté appel, mais uniquement de cette peine de confiscation.
Au total, sur les dix hommes de 22 à 34 ans jugés mi-février dans ce dossier, sept ont été incarcérés, condamnés à des peines de deux à sept ans de prison, a précisé le procureur de la République. Quatre autres condamnés ont fait appel, dont deux seulement sur des peines d’interdiction de paraître dans l’Hérault.