Ce samedi, le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé un cessez-le-feu avec la Turquie.
L’organisation répond ainsi à l’appel à la dissolution et à déposer les armes de son chef et fondateur, Abdhullah Öcalan, jeudi.
Nouvelle étape dans la désescalade. Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé, ce samedi 1ᵉʳ mars, un cessez-le-feu avec la Turquie, répondant à l’appel de son chef et fondateur, Abdhullah Öcalan, précise-t-il dans un communiqué.
« Afin d’ouvrir la voie à la mise en œuvre de l’appel d’Apo (oncle, en jurde, ndlr) à la paix et à une société démocratique, nous déclarons un cessez-le-feu à partir d’aujourd’hui », annonce le comité exécutif du PKK dans un message publié par l’agence ANF, proche du parti armé. « NOUS SOMMES D’ACCORD AVEC LE CONTENU DE L’APPEL TEL QU’IL EST, ET NOUS DÉCLARONS QUE NOUS LE RESPECTERONS ET LE METTRONS EN ŒUVRE », précise encore le PKK en lettres majuscules dans un long texte rédigé en turc.
Le PKK réclame la liberté pour son fondateur, emprisonné depuis 26 ans au large d’Istanbul, qui a appelé jeudi le PKK à se dissoudre et à déposer les armes. « Le dirigeant Abdullah Öcalan doit pouvoir vivre et travailler en toute liberté physique et établir des relations sans entrave avec qui il veut, y compris ses amis », estime le PKK qui conclut, de nouveau en lettres capitales : « L’APPEL (d’öcalan) N’EST PAS UNE FIN MAIS UN NOUVEAU DÉPART ».