Les négociations entre la grande distribution et les multinationales agroalimentaires se sont achevées samedi.
Les différentes parties ont trouvé un terrain d’entente autour d’une « quasi-stabilité » des prix en 2025, affirme la Fédération patronale des supermarchés.
Selon les informations du 20H de TF1, des augmentations sur certains produits sont tout de même à prévoir.
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Le bras de fer a trouvé son dénouement. Après plusieurs semaines de discussions, professionnels de la grande distribution et multinationales agroalimentaires ont trouvé un terrain d’entente concernant les prix en 2025. « Les négociations sont finies », a affirmé, samedi 1ᵉʳ mars, la déléguée générale de la fédération patronale des supermarchés (FCD), Layla Rahhou, dans un communiqué transmis à l’AFP.
« L’atterrissage montre une quasi-stabilité qui sera bénéfique aux consommateurs après les années d’inflation que nous avons connues », assure-t-elle. De son côté, un distributeur confie à TF1 des « échanges extrêmement tendus » cette année. Dans les faits, plusieurs produits vont voir leur tarif augmenter, selon nos informations, avec une inflation de 2% en moyenne sur les prix de l’alimentaire.
« Nous avons été incapables d’aller chercher la stabilité des prix ou la déflation que nous aurions pu espérer », se désole un dirigeant de la grande distribution au micro du 20H de TF1, dans le reportage en tête de cet article. Le jus d’orange, le chocolat, ou encore le café sont notamment concernés, avec une hausse à prévoir de 15% en moyenne.
La situation devrait être similaire pour les biscuits, en raison de l’envolée du cours du beurre. « Le prix du beurre a augmenté de 78% en 2024. La hausse des prix cette année ne compensera pas cette explosion », commente Sébastien Pautrel, directeur général de « La Mère Poulard ».
Au global, « les grandes surfaces ont été obligées de faire un pas vers les industriels et spécifiquement ceux qui ont une position dominante sur le marché, des marques qui sont complètement incontournables », analyse Gaëlle Pantin-Sohier, experte en marketing, professeure à l’IAE d’Angers, pour expliquer cette évolution alors que les observateurs misaient plutôt sur un recul des prix. À noter que de rares bonnes nouvelles sont également à signaler, à commencer par les articles d’hygiène, d’entretien et de beauté. Des baisses de l’ordre de 2 % devraient intervenir en la matière.