Le contraste ne pouvait pas être plus grand entre l’accueil qui fut réservé à Londres par le gouvernement britannique à Volodymyr Zelensky, samedi 1er et dimanche 2 mars, et la brutale humiliation que Donald Trump et son vice-président, J. D. Vance, avaient fait subir au dirigeant ukrainien, vingt-quatre heures plus tôt dans le bureau Ovale à Washington. Le premier ministre britannique, Keir Starmer, a donné l’accolade au dirigeant humilié, à son arrivée à Downing Street samedi. Le lendemain soir, M. Zelensky a eu les honneurs d’une entrevue avec le roi Charles III. Ce dernier l’a reçu juste après le sommet européen, dans sa résidence de Sandringham (dans le Norfolk).
Le président ukrainien avait déjà été reçu au palais de Buckingham en 2023. L’entrevue royale de dimanche soir est symbolique et très signifiante : le gouvernement britannique n’ignore rien de la fascination de Donald Trump pour la famille royale et a voulu honorer M. Zelensky tout autant que lui. Keir Starmer a en effet apporté au président américain lors de leur entrevue à la Maison Blanche le 27 février, une invitation du roi à Balmoral, en Ecosse, pour discuter d’une deuxième visite d’Etat de Donald Trump (après celle de 2019).
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