« Il n’y a pas d’accord sur ce à quoi ressemblerait une trêve (…), mais nous travaillons ensemble avec la France et nos alliés européens pour déterminer la voie à suivre pour une paix durable en Ukraine.
Ce que nous pouvons constater, c’est la direction prise : l’Europe qui en fait plus ; le leadership britannique pour rassembler nos alliés, conjointement avec les Français. Pour cela, nous voulons nous assurer de pouvoir présenter un plan pour une paix durable et pérenne qui inclue la participation des Etats-Unis, car sans leur implication nous aurons du mal à obtenir cette paix durable.
Des déploiements militaires sont possibles. Mais le point essentiel est que nous voulons une paix durable et pérenne. Et c’est ici qu’il est vraiment important de comprendre la distinction entre une courte pause – qui pourrait être envisageable – et une paix durable, car le président Zelensky et les Ukrainiens craignent légitimement qu’une courte pause ne permette tout simplement aux forces russes de se reconstituer, de se réarmer, de se regrouper, et ensuite de reprendre l’attaque.
Cela n’est manifestement dans l’intérêt de personne, ni pour notre sécurité ni pour celle des Ukrainiens, qui en souffriraient. Nous avons été absolument clairs, tout comme le président Trump, sur le fait que nous avons besoin d’une paix durable et pérenne. Selon nous, la seule manière d’y parvenir est d’impliquer les Etats-Unis. »