L’ancien Premier ministre était l’invité de Darius Rochebin ce lundi sur LCI.
Le secrétaire général de Renaissance a réitéré son soutien à l’Ukraine.
Il a également livré son sentiment sur l’altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky.
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Ukraine : une 4ᵉ année de guerre… et la fin des combats ?
« Je défends et je soutiens l’Ukraine dans le combat qu’elle mène pour son intégrité et sa sécurité ». Après s’être exprimé ce lundi 3 mars à l’Assemblée Nationale dans le cadre du débat sur l’avenir de l’Ukraine et de la sécurité de l’Europe, Gabriel Attal était l’invité de Darius Rochebin sur LCI.
« En soutenant l’Ukraine, on se soutient aussi. La victoire de la Russie nous couterait beaucoup plus cher que le soutien à l’Ukraine », a prévenu l’ancien Premier ministre, préconisant de saisir les avoirs russes gelés, en plus des fonds qui existent au niveau européen. « Avant de demander aux Français et aux Européens de payer, faisons payer les Russes », a proposé le secrétaire général de Renaissance, plaidant pour un cessez-le-feu avec des garanties de sécurité et une « accélération de l’accession de l’Ukraine à l’Union européenne ».
Avec Trump, c’est la fin de l’illusion, celle d’une Amérique qui restera éternellement le rempart de l’Europe
Avec Trump, c’est la fin de l’illusion, celle d’une Amérique qui restera éternellement le rempart de l’Europe
Gabriel Attal
« On a changé de monde », a estimé Gabriel Attal. Trois jours après le clash entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, il a donné son sentiment sur le nouveau chemin que prennent les États-Unis. « Avec Trump, c’est la fin de l’illusion, celle d’une Amérique qui restera éternellement le rempart de l’Europe », a-t-il estimé.
« Il y a eu les néo-conservateurs, et avec Donald Trump, il y a les néo-isolationnistes, c’est-à-dire une volonté assez assumée de repli sur soi mâtiné d’une recherche purement économique et transactionnelle. Et la sécurité de l’Europe se monnaye au plus offrant », a-t-il déploré.
« C’est un électrochoc pour nous, Européen, pour être capable de prendre notre destin en main et ne plus dépendre des États-Unis pour notre sécurité. Je crois que c’est possible. (…) On a encore la possibilité d’agir et de construire une Europe puissante », a-t-il conclu.