L’atterrissage avant une véritable mise en œuvre ? Ou une disparition dans les limbes des plans oubliés ? Lundi 10 mars, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition écologique, présente la version finale du troisième plan national d’adaptation au changement climatique (Pnacc). Déjà lancé le 25 octobre par l’ancien premier ministre Michel Barnier, lors d’un déplacement dans le Rhône, ce document de 52 mesures a été ensuite soumis à une consultation publique. Après avoir recensé près de 6 000 contributions, le gouvernement a finalisé ce vaste ensemble, qui doit faire évoluer un grand nombre de secteurs (entreprises, transports, infrastructures, agriculture, etc.) afin de les adapter progressivement aux conséquences du changement climatique.
« Il y a une attente très forte des élus locaux, notamment des communes littorales, de montagne ou forestières, mais aussi des professionnels de santé ou des résidents des Ehpad, qui subissent déjà les effets du réchauffement », confie Mme Pannier-Runacher, qui s’est déplacée à Saint-Hilaire-de-Riez, en Vendée, vendredi 7 mars, où elle a pu observer le recul du trait de côte. « Il faut aménager et ménager la nature. L’écologie, c’est protéger les gens », a-t-elle insisté.
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