L’Etat doit indemniser les victimes démontrant un préjudice moral d’anxiété pour avoir été exposées au chlordécone, un pesticide utilisé en Guadeloupe et Martinique ayant massivement pollué les sols et l’eau, a tranché, mardi 11 mars, la cour administrative d’appel de Paris.
Saisie par près de 1 300 requérants, la cour a estimé que « l’Etat a commis des fautes en accordant des autorisations de vente » de chlordécone malgré les alertes sur sa nocivité, et qu’il devait en conséquence réparer, « lorsqu’il est démontré, le préjudice moral d’anxiété des personnes durablement exposées à cette pollution ».
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