Des centaines de nouvelles espèces sont désormais protégées dans les Outre-mer français.
Quatre arrêtés ont été publiés par le gouvernement au Journal officiel, dimanche, pour mieux sauvegarder la faune sauvage en Guadeloupe, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon.
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Initiatives environnementales
Mieux protéger la faune sauvage, c’est l’objectif des quatre arrêtés publiés, dimanche 16 mars, par le gouvernement. Les textes, parus au Journal officiel (nouvelle fenêtre), concernent en particulier des espèces d’oiseaux, en Guadeloupe, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon.
Ils complètent la « liste des espèces protégées de ces territoires », a affirmé dans un communiqué (nouvelle fenêtre) le ministère de la Transition écologique. « Plus de 100 espèces d’oiseaux et quelques mammifères rejoignent » cette liste.
Quatre arrêtés sont parus ce jour pour renforcer la protection de la faune en Outre-mer. Plus de 100 espèces d’oiseaux et quelques mammifères rejoignent la liste des espèces protégées en Guadeloupe, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon ! pic.twitter.com/zHKuMnNgf5 — Agnès Pannier-Runacher 🇫🇷🇪🇺 (@AgnesRunacher) March 16, 2025
Le premier arrêté (nouvelle fenêtre) concerne la Guadeloupe, où est interdite la « destruction intentionnelle » ou encore la « dégradation des sites de reproduction » d’un certain nombre d’oiseaux, tandis que leur détention ou vente est interdite sur tout le territoire national. La liste est complétée par rapport aux textes précédents avec l’ajout d’espèces, comme le pélican brun.
« Avec ce nouvel arrêté, 203 espèces d’oiseaux sont désormais protégées en Guadeloupe, soit 96 espèces de plus par rapport au précédent arrêté », détaille le gouvernement.
Une chance pour la France, et surtout un enjeu majeur
Une chance pour la France, et surtout un enjeu majeur
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique
Un deuxième texte (nouvelle fenêtre) concerne des oiseaux présents dans la collectivité de Saint-Martin, avec là encore une liste allongée par rapport aux textes antérieurs. Enfin, Saint-Pierre-et-Miquelon fait l’objet de deux arrêtés distincts : l’un pour la protection des oiseaux (nouvelle fenêtre) et l’autre pour celle de mammifères (nouvelle fenêtre), comme la chauve-souris cendrée, la loutre du Canada, le martin-pêcheur d’Amérique ou la mouette rieuse.
« Grâce à cet arrêté, les sites de nidification des seuls couples nicheurs de Pygargues à tête blanche de France (Haliaeetus leucocephalus) sont désormais protégés », peut-on lire.
« La faune et la flore ultramarines font partie des écosystèmes les plus riches et foisonnants du monde », a rappelé la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, citée dans le communiqué. « C’est une chance pour la France, et surtout un enjeu majeur, puisqu’elle représente 80% de notre biodiversité nationale. »