L’Assemblée nationale doit examiner à partir du 12 mai deux propositions de loi sur l’accompagnement de la fin de vie. L’une d’entre elles prévoit la possibilité d’un accès à une aide à mourir. Yannick Neuder, ministre de la santé, estime qu’accéder à une demande de suicide assisté ou d’euthanasie peut se justifier pour « certains cas ». Mais il plaide pour que les critères soit plus restreints que ceux prévus dans le texte soumis au Parlement. L’ancien cardiologue, élu député (Les Républicains) de l’Isère, estime que le nombre de « demandes de mort » sera « anecdotique » si les soins palliatifs sont développés « partout » et accessibles à « tous ».
Vous avez parlé de « sagesse » à propos de la décision du premier ministre, François Bayrou, de scinder le projet de loi sur la fin de vie voulu par Emmanuel Macron en deux propositions de loi distinctes. Pourquoi ?
Je pense que le fait d’avoir deux textes – un sur les soins palliatifs et un autre sur l’aide à mourir – permet à chaque parlementaire de se déterminer en son âme et conscience. Si nous avions un texte unique, certains auraient pu le voter parce qu’ils sont favorables aux soins palliatifs alors qu’ils sont opposés à l’aide à mourir.
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