Les frappes israéliennes meurtrières lancées par Israël dans la nuit de lundi à mardi dans la bande de Gaza ne sont que « le début », a lancé Benyamin Nétanyahou.
« Désormais », les négociations sur la libération des otages encore retenus à Gaza « ne se dérouleront que sous le feu », a-t-il ajouté.
Selon lui, la pression militaire est « indispensable » pour assurer leur retour.
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Israël et le Hamas en guerre
Israël va de nouveau intensifier ses frappes sur la bande de Gaza. La nuit dernière, l’État hébreu a mené d’importants bombardements sur l’enclave palestinienne, faisant plusieurs centaines de morts. Le Hamas « a déjà ressenti notre force ces dernières 24 heures. Et je veux vous assurer, à vous et à eux : ce n’est que le début« , a déclaré le Premier ministre Benyamin Netanyahou dans une allocution télévisée. Il s’adressait notamment aux familles d’otages israéliens retenus à Gaza, qui l’ont accusé de « sacrifier » leurs proches après les dernières frappes.
« Totale coordination » avec Washington
Le dirigeant israélien soutient que cette opération permettra d’instaurer un nouveau rapport de force avec le mouvement islamiste, à l’origine du massacre de plus de 1200 personnes sur le sol hébreu le 7 octobre 2023. « Désormais« , les négociations sur la libération des otages encore à Gaza « ne se dérouleront que sous le feu« , a martelé Benyamin Nétanyahou, estimant que la pression militaire était « indispensable » pour assurer leur retour. Aujourd’hui, 58 otages restent retenus à Gaza, dont 34 sont déclarés morts par l’armée israélienne.
Plus tôt dans la journée, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, avait également été dans le sens d’une poursuite des frappes aériennes. « Ce n’est pas une attaque d’un jour. Nous continuerons l’opération militaire dans les prochains jours« , a-t-il ainsi assuré. Des raids menés en « totale coordination » avec les États-Unis, a par ailleurs assuré le gouvernement hébreu. Washington a ajouté ce mardi que le Hamas avait « choisi la guerre » en refusant de libérer de nouveaux otages.
Négociations qui font du surplace
Cette salve de bombardements est la première d’une telle ampleur depuis le début de la trêve dans la bande de Gaza, entrée en vigueur le 19 janvier. La première phase de cet accord s’est achevée le 1er mars dernier, sans qu’aucun terrain d’entente ne soit trouvé les deux parties pour avancer sur une sortie de crise. Depuis, les négociations indirectes patinent, chaque camp s’accusant mutuellement de les bloquer.
Le Hamas veut passer à la deuxième phase de l’accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des passages pour l’aide et la libération des derniers otages. Israël souhaite pour sa part une extension de la première phase jusqu’à mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la « démilitarisation » de Gaza et le départ du Hamas.