Un important incendie s’est déclaré ce mardi matin dans le centre-ville d’Étretat, après une puissante explosion.
Au total, 2 personnes ont été blessées, tandis que plusieurs autres ont été évacuées.
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Le 20H
En quelques minutes, le feu ravage une maison située rue Notre-Dame, dans le centre-ville d’Étretat (Seine-Maritime). Il est presque 11h ce mardi 8 avril lorsque les locaux entendent un bruit sourd. « À un moment donné, j’ai entendu une déflagration. Les murs ont tremblé, les vitres ont tremblé et j’ai vu, à une cinquantaine de mètres d’où je me trouvais, une grande fumée qui montait », raconte Joël Jacob, adjoint au maire de cette commune d’un peu plus de 1.000 âmes. « Ça nous touche tous, tout le village. On est vraiment choqués », abonde une autre riveraine.
« La propriétaire (de la maison) a été blessée » et hospitalisée avec « des brûlures », sans que son pronostic vital ne soit engagé, et un ouvrier, « chargé de faire des travaux au sein du domicile (…) a été légèrement blessé », indique dans un communiqué la procureure de la République du Havre, Soizic Guillaume. « Aucune autre personne n’a été retrouvée. Je vous le dis de manière suffisamment assurée puisque, là, l’incendie a été suffisamment maîtrisé pour permettre aux secours de vérifier qu’il n’y avait personne d’autre qui pouvait être blessé », ajoute la représentante du parquet, au micro du 20H de TF1.
Un gymnase pour accueillir les sinistrés
En plus de l’habitation détruite, celles voisines pourraient avoir été fragilisées. La mairie préfère ne pas prendre de risques. « Ce soir, on doit faire un arrêté de mise en péril pour que personne n’approche les maisons. Les gens ne pourront pas rentrer chez eux dans un premier temps, jusqu’à ce qu’il y ait une expertise », souligne le maire André Baillard. « Le maire d’Étretat a pris un arrêté d’interdiction d’accès pour les maisons mitoyennes fragilisées par l’explosion », confirme la préfecture. Un gymnase a été ouvert pour accueillir les sinistrés.
D’après les autorités, près de 109 sapeurs-pompiers ont été engagés et 35 gendarmes sont intervenus pour sécuriser le bâtiment touché, qui était en travaux, et ses environs. L’explosion pourrait être due à une fuite de gaz accidentelle. Une enquête a été ouverte pour en déterminer les causes exactes.