Définitivement fermé au public depuis début janvier, l’ancien parc aquatique Marineland à Antibes (Alpes-Maritimes) fait monter la pression pour transférer rapidement vers l’étranger les deux orques et douze dauphins qu’il abrite encore. « Il y a une extrême urgence à transférer les animaux, parce qu’il n’y a plus de spectacles depuis plusieurs mois et que les installations sont en fin de vie », explique au Monde la direction du parc, qui a déposé en février une demande de permis d’exportation vers l’Espagne.
Après avoir vu une première demande de transfert des orques vers le Japon refusée par le gouvernement à l’automne, au motif que le voyage serait trop long et que les conditions sur place ne garantissaient pas le bien-être des cétacés, Marineland entend désormais transférer deux orques et deux dauphins à Loro Parque, à Tenerife, et les dix dauphins restants au parc zoologique de Madrid. Au ministère de la transition écologique de valider ou non cette demande.
Ces derniers mois, la ministre Agnès Pannier-Runacher a dit échanger avec ses homologues grec, italien et espagnol pour étudier les options de sanctuaire en mer, qui permettraient à ces animaux captifs, qui ne peuvent être relâchés en liberté, de connaître une retraite dans un milieu naturel protégé.
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