Une avocate brésilienne a déposé plainte, le 29 mars dernier, contre Dimitri Payet, qu’elle accuse de « violences physiques et psychologiques ».
Selon le procès-verbal, consulté par l’AFP, elle raconte les « humiliations » que lui a fait subir l’ancien joueur de l’OM, qui évolue à Vasco de Gama.
« Je veux que justice soit rendue », a-t-elle dit à l’AFP.
« L’enquête est en cours. » Une femme brésilienne disant avoir eu une relation amoureuse avec le footballeur français Dimitri Payet a porté plainte contre lui à Rio de Janeiro, au Brésil, pour « violence physique et psychologique », selon un procès-verbal consulté par l’AFP, jeudi 10 avril. « La plainte a été enregistrée dans un commissariat spécialisé dans l’assistance aux femmes », a indiqué la police civile de Rio, où l’ex-international tricolore de 38 ans joue à Vasco da Gama depuis 2023.
Selon le procès-verbal des forces de l’ordre, daté du 29 mars, la plaignante raconte avoir « été agressée par Dimitri Payet, ce qui a laissé des marques sur son corps, et souffert de violence physique, morale, psychologique et sexuelle ».
Des preuves d’amour qui consistaient en des humiliations
Des preuves d’amour qui consistaient en des humiliations
Larissa Ferrari, la plaignante
Larissa Ferrari, la jeune femme de 28 ans qui accuse Dimitri Payet, a déclaré à l’AFP l’avoir connu via Instagram en août dernier, et qu’ils ont ensuite vécu une relation amoureuse. Supportrice de Vasco da Gama, elle réside dans l’État du Parana, situé dans le sud du pays, mais dit s’être rendue plusieurs fois à Rio pour rendre visite à l’ancien capitaine de l’OM, venu au Brésil sans son épouse et ses enfants.
« En décembre, nous avons eu notre première dispute et il a commencé à me dire qu’il allait m’infliger des punitions », a relaté la plaignante. « Il me demandait des preuves d’amour qui consistaient en des humiliations. J’ai enregistré des vidéos dans lesquelles je buvais mon urine, je buvais l’eau de la cuvette des toilettes, je léchais le sol », a-t-elle détaillé, réitérant le contenu de la plainte qu’elle a déposée.
Larissa Ferrari, qui est avocate de profession, fait aussi état de « violences physiques » de la part du joueur, affirmant qu’il lui arrivait de la« pousser » et de lui « marcher dessus ».
Il a abusé de ma vulnérabilité psychologique
Il a abusé de ma vulnérabilité psychologique
Larissa Ferrari, la plaignante
Dans un autre procès-verbal auquel l’AFP a eu accès, elle a demandé auprès de la police du Parana « des mesures de protection » face au « comportement agressif » de Dimitri Payet, dénonçant des « menaces voilées ».
« Je veux que justice soit rendue car il a abusé de ma vulnérabilité psychologique pour obtenir des avantages sexuels », a affirmé à l’AFP la jeune femme, qui explique notamment souffrir du trouble de la personnalité limite (ou « borderline »), qui se caractérise par une hypersensibilité et une instabilité émotionnelle dans les relations interpersonnelles. « Je suis avocate, je n’aurais jamais fait de dénonciations aussi graves à la légère », a conclu la plaignante.