La famille d’un convoyeur de fonds a été enlevée à l’aube jeudi 17 avril dans l’Ain.
Les malfaiteurs ont tenté de faire pression sur elle pour voler de l’argent liquide, sans succès.
Les victimes ont été relâchées à une centaine de kilomètres de leur domicile.
Leur stratagème n’a pas fonctionné. Au moins deux personnes ont enlevé puis séquestré pendant plusieurs heures l’épouse et la fille d’un convoyeur de fonds, parti travailler à l’aube jeudi 17 avril. Les auteurs, repartis sans butin, n’ont pour le moment pas été identifiés, a appris le service police-justice de TF1-LCI d’une source proche de l’enquête.
Deux intrus cagoulés
Il est peu avant 4h du matin quand le père de famille, habitant à Échenevex (Ain) mais travaillant en Suisse, est alerté par son système de vidéoprotection et peut voir que deux inconnus cagoulés se sont introduits à son domicile, qu’il a quitté peu de temps avant. Sachant sa femme et sa fille d’un an et demi encore endormies, il se rend immédiatement à la gendarmerie.
Sur place, il reçoit alors un appel en visio, lors duquel les deux intrus l’informent que sa famille est retenue en otage dans un véhicule en circulation. Les ravisseurs demandent au convoyeur de fonds des informations sur son fourgon transportant d’importantes sommes d’argent. Ils lui demandent aussi de continuer son travail et d’alimenter les distributeurs de billets.
Pas de butin
Ce n’est finalement que deux heures plus tard, aux alentours de 6h du matin, que la femme et son bébé ont été retrouvées par un automobiliste au milieu d’une route à Lapeyrouse, à environ 120 km de leur domicile. Saines et sauves, elles ont été prises en charge par la brigade de gendarmerie la plus proche à Villars-les-Dombes. Les personnes les ayant kidnappé auraient tenté de faire pression pour voler les fonds transportés par le père de famille. Mais rien n’a finalement été subtilisé.
La juridiction interrégionale spécialisée dans la lutte contre la criminalité et la délinquance organisées (Jirs) de Lyon est saisie de l’enquête. Les investigations ont été confiées à la police judiciaire et à l’Office central de lutte contre le crime organisé. Aucune interpellation n’a encore eu lieu, selon les informations de TF1-LCI.