Le nombre de soldats américains présents en Syrie va être réduit de moitié, selon la Maison Blanche.
Le régime de Bachar al-Assad a pris fin en janvier dernier, remplacé par une coalition islamiste.
C’était l’une des volontés de Donald Trump en revenant à la Maison Blanche. Les États-Unis ont annoncé vendredi 18 avril réduire de moitié leurs effectifs militaires en Syrie, pays où ils sont engagés dans la lutte contre le djihadisme depuis des années.
La présence américaine en Syrie va être ramenée « à moins d’un millier de soldats dans les mois prochains », a indiqué Sean Parnell, le porte-parole du Pentagone, dans un communiqué. Les effectifs militaires avaient été augmentés en décembre 2024, juste avant le départ de l’administration Biden.
La chute du régime al-Assad
« Cette consolidation démontre les pas importants que nous avons faits pour dégrader l’attrait et les capacités opérationnelles du groupe État islamique, dans la région et dans le monde », poursuit la déclaration. Donald Trump considère ainsi que les États-Unis n’ont pas à s’impliquer dans les affaires syriennes, d’autant plus depuis que le régime de Bachar al-Assad est tombé en janvier. Il a été remplacé par une coalition de djihadistes, menée par Abou Mohammed al-Joulani.
Des soldats américains sont encore présents dans le nord-est de la Syrie, après être restés dans la région suite à la victoire contre Daech en 2019. L’armée américaine « va rester prête à mener des frappes contre ce qu’il reste de l’EI en Syrie », a précisé le porte-parole du Pentagone, disant maintenir « des capacités importantes dans la région ».