L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER
A l’été 2022, le cinéaste espagnol Rodrigo Sorogoyen transformait avec As bestas un simple conflit de voisinage en une effroyable épopée de haine et de violence. Le Clan des bêtes, premier long-métrage du réalisateur britannique Christopher Andrews, en reprend le principe. Avec une moindre maestria pour créer de la tension, mais davantage d’humanité insufflée à ses personnages. L’Irlande a remplacé ici la Galice. Et ce sont sur de beaux verts pâturages montagneux que Michael (Christopher Abbott) et Jack (Barry Keoghan), deux fils de fermiers, font chacun paître leurs troupeaux de moutons.
Un jour, deux béliers du premier, apprend-on, auraient été retrouvés morts sur le terrain du second et placés dans la fosse à lisier. Michael encaisse la nouvelle avant de retrouver leurs traces dans le cheptel que Jack et son père Gary (Paul Ready) tentent de mettre en vente sur un marché. S’ensuit une première altercation, début d’un engrenage tragique, suite de représailles, dont Christopher Andrews va creuser les ramifications.
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