Le vice-président américain, JD Vance, a proposé un plan de paix impliquant des concessions territoriales de l’Ukraine et de la Russie.
Cette proposition incluerait un abandon de la Crimée par l’Ukraine.
Les Ukrainiens sont opposés à ce plan et considèrent l’abandon de la Crimée comme une ligne rouge.
Les États-Unis sont lassés de la guerre en Ukraine et attendent des résultats de leur implication dans le conflit. Le vice-président américain, JD Vance, a proposé un plan de paix drastique, qui consiste pour la Russie et l’Ukraine à faire mutuellement des concessions sur leurs territoires. Mais cela signifierait, pour l’Ukraine, de laisser la Crimée aux mains de la Russie.
Une éventualité immédiatement balayée par Volodymyr Zelensky, qui assure que « l’Ukraine ne reconnaît pas légalement l’occupation de la Crimée. Il n’y a rien à dire. Cela va au-delà de notre Constitution ». Le président ukrainien ajoute que « dès que nous commençons à parler de la Crimée, de nos territoires souverains, nous entrons dans un cadre voulu par la Russie, qui consiste à faire durer la guerre. Parce qu’il ne sera pas possible de se mettre d’accord rapidement sur tout ».
Les Ukrainiens farouchement opposés à un tel accord
Une opposition aussi largement partagée par les habitants qu’a pu interroger Marianne Kottenhoff, envoyée spéciale en Ukraine de LCI. Partout, qu’il s’agisse de civils, de militaires ou même des administrateurs, les Ukrainiens désignent la Crimée comme une ligne rouge à ne surtout pas franchir. Selon eux, si la communauté internationale reconnaît la Crimée comme étant russe, cela signifie que n’importe quel pays peut envahir un territoire et décider qu’il lui appartient.
Même constat concernant la ligne de front. Un cessez-le-feu durable est envisagé par les États-Unis avec un gel de la ligne de front. Mais les habitants d’Ukraine sont formels : cela poussera Poutine à décréter que les territoires occupés sont russes.