L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR
Difficile en ce printemps d’échapper à Julia Piaton. La comédienne, révélée avec son personnage d’Odile Huguette Marie Verneuil-Benichou dans Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? (2014), de Philippe de Chauveron, et sa première suite, est au générique de cinq films entre mars et mai. Après Le Secret de Khéops, de Barbara Schulz, et Le Mélange des genres, de Michel Leclerc, elle est à l’affiche cette semaine des Règles de l’art, de Dominique Baumard, en attendant La Venue de l’avenir, de Cédric Klapisch, qui lui vaudra les honneurs du Festival de Cannes. Et puis il y a cette Mélanie d’Une pointe d’amour, premier long-métrage de Maël Piriou.
Julia Piaton fait partie de ces comédiennes qui incarnent leur personnage sans donner l’impression de les jouer. Avec sobriété et sensibilité, le visage lumineux, elle confère de l’assurance et de la douceur à cette avocate handicapée motrice, atteinte d’une maladie dégénérative, qui décide d’embarquer son meilleur ami, Benjamin (Quentin Dolmaire), tétraplégique, dans un road trip vers l’Espagne. Leur objectif ? Rejoindre un bordel inclusif et connaître, enfin, chacun, leur première expérience sexuelle. Pour atteindre son but, elle convainc Lucas (Grégory Gadebois), un client en attente de jugement pour sa participation à un trafic de drogue, de jouer les chauffeurs.
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