La marque Jennyfer a été placée mercredi en liquidation judiciaire.
Une annonce qui devrait entrainer la fermeture de ses plus de 200 magasins et menace un millier d’emplois.
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Le 20H
Camaïeu, Pimkie, Kaporal… Depuis deux ans, les enseignes du prêt-à-porter accumulent les difficultés. Aujourd’hui, ce sont 220 magasins Jennifer qui vont mettre la clé sous la porte, faisant disparaître un millier d’emplois. Les salariés ne veulent pas y croire. « C’est regrettable, c’est malheureux, c’est douloureux, on perd tous nos emplois, se désole Myriam Boumendjel, déléguée syndicale centrale CFE-CGC de Jennyfer, dans le reportage du 20H de TF1 visible en tête de cet article. On ne pensait pas qu’il y aurait autant d’inflation, qu’il y aurait autant de difficultés sur le marché… »
Les clients, eux aussi, regrettent la disparition de l’enseigne. « Moi, j’aimais bien ce magasin, confie une jeune femme face à notre caméra. C’est une marque que je connais depuis que je suis adolescente, donc ça va faire bizarre« .
La direction explique dans un communiqué que la survie des magasins ne pouvait être assurée : « L’explosion des coûts, la baisse du pouvoir d’achat, les mutations du marché textile et une concurrence internationale toujours plus agressive ont rendu son modèle économique intenable« . Impossible de tenir sur un marché concurrencé par les géants de la mode low cost, dont les sites Shein et Temu, qui vendent en ligne des vêtements à bas prix fabriqués en Chine et bouleversent les modes de consommation.
Les boutiques de l’enseigne Jennifer fermeront définitivement leurs portes le 28 mai. Un délai d’un mois pendant lequel d’éventuelles offres de repreneurs pourront être déposées.