Dans une discussion, il peut arriver qu’un ou plusieurs silences interviennent.
Bien souvent, ces moments de blancs peuvent provoquer un malaise chez certaines personnes.
Mais au fait, ces blancs sont-ils vraiment gênants ?
C’est un phénomène auquel nous avons tous déjà été confrontés : vous êtes en pleine discussion avec un ami, un membre de votre famille, un collègue ou un parfait inconnu et l’échange commence à s’essouffler. Malheureusement, vous et votre interlocuteur êtes à court de sujets de conversation et un silence s’installe pendant plusieurs secondes. Lorsque cela vous arrive, il y a de grandes chances que vous vous sentiez perturbé. Certaines personnes peuvent même ressentir une forme de pression et forcer la conversation pour combler le vide.
Silence gênant dans les conversations : un mal-être à l’international ?
Pour en savoir plus sur ce phénomène de mal-être pendant les silences, Preply a mené une enquête auprès de 26.719 personnes dans 21 pays différents. Le premier constat de cette étude est que les Français ne sont pas les seuls à ressentir une gêne lors de ces moments. En effet, les participants ont révélé qu’un « blanc » dans une conversation devenait gênant à partir de 6,8 secondes en moyenne. En France, la durée semble légèrement plus courte, 6,5 secondes en moyenne. Malgré tout, certains individus semblent insensibles et ne ressentent aucun malaise pendant cette situation. Selon l’étude, un quart des Français interrogés ont assuré ne pas être gênés par des silences lors d’une discussion.
Ces cas où les silences gênants sont les plus redoutés
Au cours de cette enquête, Preply s’est également penché sur les moments où les silences étaient les plus gênants. Sans surprise, la grande majorité des Français interrogés ont répondu lors d’un premier rendez-vous avec une autre personne. Cette préoccupation serait d’ailleurs plus grande chez les hommes – 44% d’entre eux ont indiqué s’en inquiéter – que chez les femmes (39%). En deuxième position du classement des situations où les silences sont les plus gênants, on retrouve les prises de parole en public. Même si les orateurs expérimentés plaident pour laisser des « blancs » volontaires dans un discours, 35% des Français craignent un éventuel moment de flottement. Enfin, ce sont les disputes et les situations conflictuelles qui ont été citées comme étant redoutées pour ces silences gênants.