Pour des raisons personnelle, financière ou logistique, vous pouvez avoir envie de faire marche arrière.
Une méthode méconnue du grand public permet d’annuler votre billet d’avion 24 heures après achat.
Découvrez les conditions à remplir pour obtenir le remboursement intégral.
Personne n’est à l’abri d’un retard ou d’une annulation de vol. Selon un sondage mené en 2024 par la plateforme d’indemnisation Flightright, 43% des Français ignorent que les compagnies aériennes européennes doivent les dédommager si le vol est retardé ou annulé. Une autre règle prévoit également un remboursement du billet lorsque vous ne souhaitez plus partir. Celle-ci s’applique différemment en fonction des compagnies aériennes.
« Règle des 24 heures » : quelles sont les conditions à respecter ?
La « règle des 24 heures » est clairement définie aux États-Unis grâce à une réglementation en vigueur. Le ministère des Transports exige que les opérateurs assurant des vols depuis et vers le territoire américain, y compris les compagnies aériennes, proposent un remboursement sans frais sous 24 heures.
Mais qu’en est-il en France ? Dans la précipitation, il est possible de se tromper de date lors de la réservation ou bien de trouver un vol moins cher ailleurs. Pour bénéficier d’un remboursement sans frais, il faut en faire la demande 24 heures après achat, avoir acheté son billet directement auprès de la compagnie aérienne et non via une agence de voyage. Quant à la date de départ, elle ne doit pas être trop proche de celle de l’achat du billet.
Des inégalités en fonction des compagnies aériennes
En France, chaque compagnie aérienne est libre de proposer ou non un remboursement en cas de regret d’achat. Air France a confirmé au Figaro offrir cet avantage sans pour autant le mentionner sur son site internet. D’autres compagnies, à l’image de Scandinavian Airlines, détaillent clairement leur politique d’annulation sous 24 heures. Certaines, comme EasyJet, applique une pénalité de 59 € lorsque vous annulez moins d’une journée après achat.
L’Association du transport aérien international (IATA) dénonce « la règle des 24 heures ». « Bien qu’il s’agisse d’une politique bien intentionnée, ce droit peut rendre les voyages plus coûteux et moins pratiques pour les consommateurs qu’il vise à protéger », déclare-t-elle au Figaro. La généralisation de ce droit porterait préjudice à la concurrence en désavantageant les autres moyens de transport (train, bus, bateau…), non soumis à une telle règle.