Bernard Fontana n’a pas encore officiellement pris ses fonctions qu’un monceau de dossiers attend déjà le futur président-directeur général du groupe public EDF (quelque 191 000 salariés). Ou plutôt « édf », comme le dit l’intéressé, façon de rappeler la signification de ces trois lettres, bien connues dans tout le pays, depuis bientôt huit décennies : Electricité de France.
C’est à l’issue de l’assemblée générale de l’électricien, fixée au lundi 5 mai par l’Etat actionnaire, que le dirigeant de 64 ans pourra effectuer ses débuts formels, par décret du président de la République, Emmanuel Macron. L’Elysée l’avait proposé à ce poste dès le 21 mars, dans un communiqué lapidaire, sans même prendre le temps de mentionner Luc Rémont, non reconduit au bout d’à peine plus de deux ans de mandat.
Au regard des défis qui se dressent devant lui, Bernard Fontana assure avancer sans « vertige », comme il l’a déclaré, mercredi 30 avril, d’abord auditionné par la commission des affaires économiques du Sénat, puis par celle de l’Assemblée nationale. Un grand oral (55 voix pour, 40 contre) obligatoire, conformément à l’article 13 de la Constitution.
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