Donald Trump va-t-il accrocher son nom au sommet de la plus haute tour de Moscou ? Jamais réalisé, mais maintes fois remis sur le tapis depuis 1987, quand il fut esquissé pour la première fois, ce vieux projet de Trump Tower russe serait en train de resurgir des limbes à la faveur du jeu diplomatique obscur dans lequel sont engagés les Etats-Unis et la Russie.
Selon un article du journal russe indépendant The Moscow Times paru en avril, le gratte-ciel dont il est question compterait 150 étages — contre 58 pour la Trump Tower de New York.
Des images avaient fuité en 2015, quand le magnat de l’immobilier, engagé dans sa première course pour la présidence américaine, faisait parallèlement campagne pour cette opération d’ordre privé. Elles montraient une tour de 462 mètres, soit la plus haute de toute l’Europe, taillée en son sommet comme un silex. Un design tout en verticalité, rigueur géométrique, et murs-rideaux en verre qui mettent en scène le mythe libéral de la transparence.
Il vous reste 90.53% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.