Le vibrant Quatuor pour piano et cordes en sol mineur, de Brahms vient de s’achever sur une standing ovation dans la salle Dar Souiri, qui accueille ce 2 mai à Essaouira, au Maroc, l’un des douze concerts du Printemps musical des alizés.
Au piano demi-queue Yamaha, Dina Bensaïd, 35 ans, également directrice artistique depuis dix ans du festival de musique classique fondé en 2001 sous l’égide de l’Association Essaouira-Mogador, créée par André Azoulay, conseiller du roi Mohammed VI. « Nous sortons à peine de la période de pandémie de Covid-19, qui a eu pour conséquence, entre confinement et restrictions, l’annulation de plusieurs éditions, explique la dynamique jeune femme. Mais cela nous a permis de réfléchir et de renforcer nos objectifs, à savoir la médiation et la transmission. »
Démonstration le soir même dans la Salle La Marche verte, vaste gymnase reconverti en auditorium de 1 000 places, qui accueille l’Orchestre philharmonique du Maroc – une phalange de 80 musiciens, fondée en 1996 par Farid Bensaïd, qui en est toujours le violon solo.
Aréopage de jeunes baguettes
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