Plusieurs dirigeants européens, dont Emmanuel Macron, se sont rendus à Kiev, invités par Volodymyr Zelensky.
L’occasion pour eux de proposer un cessez-le-feu « inconditionnel » de 30 jours à la Russie.
Une initiative soutenue par Donald Trump.
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Guerre en Ukraine : une trêve en négociation
Emmanuel Macron, Keir Starmer, Friedrich Merz et Donald Tusk aux côtés de Volodymyr Zelensky à Kiev. Les quatre dirigeants européens se sont rendus dans la capitale ukrainienne, ce samedi 10 mai. Un sommet au cours duquel ils ont réclamé un cessez-le-feu « complet et inconditionnel » de 30 jours.
Lors d’une conférence de presse conjointe avec les dirigeants de l’Ukraine, de l’Allemagne, de la Pologne et du Royaume-Uni, le président français a indiqué que le respect du cessez-le-feu sera contrôlé par les États-Unis avec une contribution européenne. « Le camp de la paix est à Kiev et le camp de la guerre est à Moscou. (…) Nous n’abandonnerons jamais le peuple ukrainien« , a affirmé Emmanuel Macron.
Mais au-delà de cette proposition de trêve, ce déplacement coordonné est aussi symbolique. « C’est une journée historique parce que nous avançons pour la première fois depuis 110 jours. On observe une unité occidentale qui n’avait jamais été observée depuis l’élection de Donald Trump« , estime Vincent Crouzet, expert en renseignement.
La séquence qu’on est en train de suivre et de commenter va rester dans l’histoire
La séquence qu’on est en train de suivre et de commenter va rester dans l’histoire
Emmanuel Véron, spécialiste des relations internationales
Un point de vue également partagé par Emmanuel Véron. « La séquence qu’on est en train de suivre et de commenter va rester dans l’histoire. Et ce n’est pas uniquement à l’échelle de l’Union européenne, puisqu’on a notre allié et ami britannique est dans la situation sur le territoire ukrainien« , ajoute le spécialiste des relations internationales.
De son côté, le Kremlin a dénoncé l’attitude de « confrontation » des Européens envers la Russie, sans pour autant répondre directement à l’ultimatum adressé par les alliés de Kiev. Vladimir Poutine, lui, devait s’exprimer dans la soirée.