La Nouvelle-Calédonie pourra-t-elle éviter de retomber dans la violence ? Les appels au calme ont été nombreux dans le camp indépendantiste, à l’approche de l’anniversaire de l’insurrection violente qui a éclaté le 13 mai 2024. Parmi les messages tournant sur les réseaux sociaux, on pouvait lire : « Levons notre drapeau Kanaky pacifiquement. » L’Union calédonienne (UC), principale composante du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), a demandé aux militants de ne pas céder à la violence et d’honorer les morts – 11 Kanak ont été tués en 2024.
Le FLNKS a en effet endossé le plan de « souveraineté avec la France » présenté comme base de négociation par le ministre des outre-mer, Manuel Valls, et veut « mener à son terme l’exercice politique engagé ». Pour l’UNI-Palika, sa composante réformiste qui s’est mise en retrait en raison des violences de 2024, « en prenant position pour la première fois en faveur de l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la souveraineté, l’Etat français offre une perspective politique plus ouverte pour trouver une solution d’avenir ».
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