L’intersyndicale a appelé lundi 12 mai les salariés de Lidl à se mettre en grève.
L’idée est de cesser le travail 4 jours par semaine, sans limite de temps.
Cette mobilisation a pour objectif l’obtention de « conditions de travail décentes ».
Taper du poing sur la table. L’intersyndicale (CFDT, CGT, CFTC et FO) invite les salariés français du distributeur Lidl à faire grève « tous les jeudis, vendredis, samedis et dimanches », a-t-elle annoncé lundi 12 mai. Cette mobilisation sans limite de temps vise à dénoncer une « augmentation exponentielle de la charge de travail » qui « ruine la santé ». Les organisations s’opposent aussi à « l’obligation du travail le dimanche et les jours fériés » et dénoncent « une baisse massive des effectifs ».
À noter que l’Unsa, premier syndicat du groupe, n’est pas signataire de ce tract appelant à une grève perlée. Début février, il avait déjà adopté un positionnement similaire, lorsque la CFDT, la CGT, la CFTC, FO, ainsi que la CFE-CGC avaient appelé à la grève pour des motifs semblables. Assez suivie, cette mobilisation avait, à l’époque, été suspendue au bout de quatre jours.
Lidl compte 46.000 salariés dans 1.600 magasins en France. Le discounter d’origine allemande connaît un début d’année difficile, marqué notamment par un contexte social tendu.
