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Politique

suivez les échanges en commission d’enquête parlementaire

Espace PressePar Espace Pressemai 14, 2025
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François Bayrou contredit par trois témoins qui ont déjà répondu sous serment aux députés

Savait-il, ou non ? Est-il intervenu, ou non ? Accusé d’avoir menti dans l’affaire de Bétharram, le premier ministre multiplie les dénégations depuis trois mois. Mais un ancien juge, un ex-gendarme et une professeure à la retraite, qui ont déjà répondu sous serment aux députés, ont contredit François Bayrou, comme sa fille aînée dans certaines de ses déclarations à la presse.

Les divergences portent sur trois points principaux.

  • A-t-il eu connaissance, dans le passé, des faits dénoncés aujourd’hui ?

« Je n’ai jamais été informé de quoi que ce soit, de violences ou de violences a fortiori sexuelles. Jamais », a martelé François Bayrou le 11 février. Depuis l’ouverture de l’enquête judiciaire, début 2024, il a répété qu’une de ses filles ayant fréquenté l’établissement lui avait rappelé « une affaire de claques données par un surveillant », mais qu’il n’avait jamais été « averti » dans le passé des violences physiques et sexuelles dénoncées actuellement par 200 anciens élèves.

Françoise Gullung, professeure de mathématiques à Notre-Dame-de-Bétharram au milieu des années 1990 quand François Bayrou était ministre de l’éducation nationale, a pourtant déclaré aux députés, le 26 mars, l’avoir alerté à l’époque – par écrit puis oralement – sur des violences au sein de l’institution, sans être prise au sérieux. Elle affirme également avoir interpellé en vain son épouse, Elisabeth Bayrou, qui enseignait le catéchisme à Bétharram.

En mai 1996, l’actuel chef du gouvernement s’y était rendu après une première plainte d’élève, camarade de classe d’un de ses fils et victime d’une violente claque d’un surveillant qui lui creva le tympan. Alors ministre, il avait pris la défense de Bétharram, après qu’une inspection diligentée par ses soins eut blanchi l’établissement en chargeant Françoise Gullung.

  • Est-il intervenu lors d’une première affaire de viol ?

« Jamais (…) je ne suis intervenu dans une affaire judiciaire », a déclaré François Bayrou, le 11 avril, au lendemain de l’audition à l’Assemblée de deux autres témoins clés.

Un ex-gendarme, Alain Hontangs, était revenu sur une affaire de viol d’élève par un religieux de Bétharram, le père Carricart, qu’il devait présenter au juge d’instruction le 26 mai 1998. Selon lui, ce magistrat l’avait alors informé d’un contretemps, en ces termes : « Le procureur général demande à voir le dossier, il y a eu une intervention de M. Bayrou. » Le juge en question, Christian Mirande, a confirmé aux députés que le procureur lui avait demandé de « différer la présentation de Carricart », mais sans se souvenir qu’il fût question d’une intervention de François Bayrou.

Un second ex-gendarme confirme cependant la version d’Alain Hontangs. Rencontré par l’Agence France-Presse, Robert Matrassou assure que son collègue, revenu « en colère » à la brigade ce jour-là, évoqua une « intervention inhabituelle » dans la procédure, dont le juge avait « attribué la paternité » à François Bayrou. « Je suis sûr que Christian Mirande l’a dit, parce qu’Alain Hontangs m’en a parlé », dit-il. « Les juges et les gendarmes, ça se trompe comme les autres », a lancé le premier ministre face à ces témoignages.

  • A-t-il rencontré le juge Mirande pour évoquer l’affaire Carricart ?

Devant la commission parlementaire, Christian Mirande a répété aussi que François Bayrou, alors député et président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, était venu le voir chez lui durant la courte détention du père Carricart. Robert Matrassou ajoute que le juge lui a parlé de cette rencontre « une quinzaine de jours plus tard ». « Il m’a dit que M. Bayrou était “effaré” » et lui avait dit : « Vous vous rendez compte que j’ai mis mes enfants là [à Bétharram] ? »

Le Premier ministre a d’abord nié l’épisode avant d’évoquer une rencontre fortuite avec Christian Mirande à Bordères, près de Pau, où ils habitent. « C’est mon voisin depuis cinquante ans », a-t-il déclaré le 18 février à l’Assemblée. « Est-ce que nous avons pu parler de cette affaire ? Sans doute, oui (…) Nous avons pu parler de l’ambiance, de l’établissement, jamais du dossier [Carricart] ».

Le 23 avril, sur la chaîne YouTube de Mediapart, la fille aînée du premier ministre, qui a témoigné dans un livre sur l’affaire, a également évoqué cette rencontre. « Il ne s’en souvient pas, je pense, mais je suis là le soir où il rentre de chez le juge Mirande, on est là seuls tous les deux et il me dit : “Ne le répète surtout pas, j’ai juré d’être dans le secret de l’instruction” », a raconté Hélène Perlant. L’entourage du chef du gouvernement n’a pas démenti.

L’ex-juge Christian Mirande : « Bayrou a eu le tort de dire d’abord qu’il ne m’avait pas rencontré »

L’ex-juge Christian Mirande estime que François Bayrou « a fait gonfler le soufflé » de l’affaire de Bétharram en niant, initialement, être venu le voir en 1998 pour évoquer un dossier de viol impliquant un religieux de l’établissement catholique béarnais.

« Bayrou a eu le tort de dire d’abord qu’il ne m’avait pas rencontré. Ensuite, que c’était fortuit », déclare l’ancien magistrat dans une interview à Sud Ouest publiée mercredi, avant l’audition du premier ministre par la commission d’enquête parlementaire née du scandale.

« Il aurait dit “Oui, je connais l’ex-juge, je suis allé le voir, on a parlé de ce que la presse évoquait…”, point final, on n’en parlait plus ! », poursuit Christian Mirande.

« C’est mon voisin depuis cinquante ans », avait déclaré M. Bayrou au sujet de ce témoin-clé, le 18 février à l’Assemblée nationale, après avoir d’abord nié l’avoir rencontré à l’époque. « Est-ce que nous avons pu parler de cette affaire ? Sans doute, oui, (…) de l’ambiance, de l’établissement, jamais du dossier » Carricart, du nom du religieux accusé de viol, avait ajouté le premier ministre.

Selon Christian Mirande, François Bayrou était venu le voir chez lui pour « en savoir un peu plus sur les accusations visant le père Carricart », alors mis en examen et écroué pour le viol d’un élève à Notre-Dame-de-Bétharram.

« Il était heurté, pas tant parce que son fils y était élève que par le fait que l’institution était mise en cause », alors qu’il en était « un défenseur assidu », affirme l’ancien juge.

« Il n’arrivait pas à croire que Carricart ait commis ces faits. Je m’en souviens bien, il disait : “C’est pas possible, c’est pas croyable !” Cela démontre bien qu’il avait des liens avec lui », complète-t-il, alors que François Bayrou nie avoir connu le père Carricart, mort en 2000.

La chronologie des faits

Plus de 200 anciens élèves de l’établissement catholique béarnais ont dénoncé des faits de violences psychologiques, physiques ou sexuelles de la fin des années 1950 aux années 2000. Voici les dates-clés de la tentaculaire affaire de Bétharram.

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct

Nous suivrons ici, à partir de 17 heures, l’audition du premier ministre, François Bayrou, par une commission d’enquête, à l’Assemblée nationale, sur ce qu’il savait dans l’affaire des violences physiques et sexuelles au collège-lycée catholique de Lestelle-Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques.

Le contexte

    • Le premier ministre, François Bayrou, est interrogé, mercredi 14 mai à partir de 17 heures, à l’Assemblée nationale par une commission d’enquête sur ce qu’il savait ou ne savait pas et sur son éventuelle responsabilité, notamment en tant que ministre de l’éducation nationale, de 1993 à 1997, dans l’affaire des violences physiques et sexuelles au collège-lycée catholique de Lestelle-Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques.
    • « Ça va me permettre d’apporter un certain nombre d’éléments dans des campagnes (…) dont le seul but est la destruction. Pas la recherche [de la vérité] », a affirmé, samedi, le chef du gouvernement, qui a également dénoncé des accusations « scandaleuses ».
    • Cette commission d’enquête porte sur « les modalités du contrôle par l’Etat et de la prévention des violences dans les établissements scolaires », à commencer par le collège-lycée de Bétharram, dans lequel le premier ministre a scolarisé plusieurs de ses enfants et son épouse a enseigné le catéchisme. Après avoir auditionné des témoins, des victimes et d’anciens ministres, les deux corapporteurs, Violette Spillebout (Renaissance) et Paul Vannier (La France insoumise), prévoient de rendre leurs conclusions à la fin de juin.
    • « Je n’ai jamais été informé de quoi que ce soit, de violences ou de violences a fortiori sexuelles. Jamais », a martelé François Bayrou, le 11 février, interrogé pour la première fois par Paul Vannier après la publication d’une enquête de Mediapart. Il a ensuite multiplié les dénégations, pourtant contredit par un ancien juge, un ex-gendarme et une professeure à la retraite, qui ont déjà répondu sous serment aux questions des députés, comme par sa fille aînée, Hélène, qui a révélé avoir été elle-même violentée.
    • Les divergences portent essentiellement sur sa connaissance des violences dénoncées aujourd’hui, son intervention présumée auprès du procureur général de Pau, et sa rencontre avec le juge Christian Mirande. Depuis l’ouverture de l’enquête, au début de 2024, François Bayrou a répété qu’une de ses filles lui avait parlé d’une « affaire de claques données par un surveillant », mais qu’il n’avait jamais été « averti » de violences physiques et sexuelles. « Les juges et les gendarmes, ça se trompe comme les autres », a-t-il aussi déclaré, après l’audition du juge et du gendarme relative à son intervention présumée quand ils enquêtaient en 1998 sur un viol impliquant un religieux de Bétharram, le père Carricart. François Bayrou a ensuite changé de version, évoquant une rencontre fortuite avec le magistrat.
    • Le parquet de Pau enquête depuis un an sur environ 200 plaintes visant des faits présumés de violences, d’agressions sexuelles et de viols dans l’établissement entre les années 1970 et 1990.

    Retrouvez tous nos articles sur l’affaire de Bétharram.

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