Des « réunions trilatérales » ont lieu ce vendredi en Turquie à la place des pourparlers de paix très attendus qui devaient s’ouvrir entre l’Ukraine et la Russie, a annoncé Ankara.
Des discussions qui ne sont pas prises au sérieux par la Russie, selon Volodymyr Zelensky, alors que les États-Unis ont déclaré de leur côté ne pas avoir de « grandes attentes ».
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Ukraine : 4ᵉ année de guerre
Des « réunions trilatérales » auront lieu vendredi à Istanbul en lieu et place des pourparlers de paix qui devaient s’ouvrir entre Russes et Ukrainiens dans cette mégalopole turque, a annoncé jeudi soir une source au ministère turc des Affaires étrangères.
Le chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan, a rencontré dans la soirée la délégation russe dirigée par un conseiller du président Vladimir Poutine, Vladimir Medinskiy, au palais de Dolmabahce. « La réunion est terminée », a dit le ministère, sans autres précisions.
Les éléments marquants
RÉUNIONS TRILATÉRALES
Des réunions trilatérales auront lieu ce vendredi à Istanbul entre Turcs, Ukrainiens et Russes d’une part, et Turcs, Américains et Ukrainiens de l’autre, a annoncé jeudi soir une source au ministère turc des Affaires étrangères.
« La réunion est terminée. Demain, une autre série de réunions se déroulera sous différents formats », a précisé cette source dans un communiqué. Des « négociations trilatérales » sont prévues d’un côté entre les États-Unis, l’Ukraine, la Turquie, et de l’autre entre la Russie, l’Ukraine et la Turquie. « Il n’est pas certain qu’une réunion se tiendra au format quadripartite (États-Unis, Russie, Ukraine, Turquie) », a-t-elle détaillé.
Minute par minute
PORTRAIT
Le président russe Vladimir Poutine ne sera pas de la partie ce jeudi pour des pourparlers directs avec les Ukrainiens en Turquie. Le maître du Kremlin sera représenté par Vladimir Medinski, son ancien ministre de la Culture. Accusé de plagiat, ce fidèle du pouvoir est notamment accusé de révisionnisme.
« PAYER LE PRIX DE SON REFUS DE LA PAIX »
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a affirmé que le président russe Vladimir Poutine devait « payer le prix de son refus de la paix » avec l’Ukraine, avant un sommet de la Communauté politique européenne (CPE) vendredi en Albanie. « Les tactiques de Poutine consistant à tergiverser et à retarder les choses, tout en continuant à tuer et à provoquer des effusions de sang à travers l’Ukraine, sont intolérables », a déclaré Keir Starmer dans un communiqué en amont de ce sommet, qui réunit à Tirana les membres de l’Union européenne et 20 autres pays du continent.
« Un cessez-le-feu total et inconditionnel doit être conclu et si la Russie ne veut pas venir à la table des négociations, alors Poutine devra en payer le prix », a insisté Keir Starmer. Londres évoque notamment une « vaste campagne de sanctions », visant le secteur énergétique russe « dans les semaines à venir » si Moscou n’accepte pas un cessez-le-feu. Une menace également brandie par la France.
QU’ATTENDRE DES DISCUSSIONS À ISTANBUL ?
Lors des pourparlers qui doivent avoir lieu à Istanbul en Turquie entre des représentants russes et ukrainiens, ni le président russe Vladimir Poutine (nouvelle fenêtre) ni son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky ne participeront. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a fait part jeudi de son scepticisme sur les possibles débouchés de ces pourparlers.
À Tirana, où Volodymyr Zelensky sera présent selon Paris, les alliés de Kiev discuteront de la manière d' »accroître la pression sur le Kremlin (…) après que le président russe a esquivé les pourparlers de paix organisés par les États-Unis », selon Londres. Volodymyr Zelensky, qui avait dit vouloir rencontrer Vladimir Poutine à Istanbul, a accusé Moscou de ne pas prendre « au sérieux » ces pourparlers.
RÉUNIONS TRILATÉRALES
Des réunions trilatérales auront lieu ce vendredi à Istanbul entre Turcs, Ukrainiens et Russes d’une part, et Turcs, Américains et Ukrainiens de l’autre, a annoncé jeudi soir une source au ministère turc des Affaires étrangères.
« La réunion est terminée. Demain, une autre série de réunions se déroulera sous différents formats », a précisé cette source dans un communiqué. Des « négociations trilatérales » sont prévues d’un côté entre les États-Unis, l’Ukraine, la Turquie, et de l’autre entre la Russie, l’Ukraine et la Turquie. « Il n’est pas certain qu’une réunion se tiendra au format quadripartite (États-Unis, Russie, Ukraine, Turquie) », a-t-elle détaillé.
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Mais les pourparlers entre Russes et Ukrainiens n’ont pas commencé et aucune partie n’a été en mesure de confirmer qu’ils auraient lieu vendredi. À la place, selon le ministère turc, il y aura « une autre série de réunions sous différents formats ».
« Des négociations trilatérales entre les États-Unis, l’Ukraine, la Turquie », d’une part, et entre « la Fédération de Russie, l’Ukraine et la Turquie » d’autre part sont à l’ordre du jour, a dit cette source. « Il n’est pas certain qu’une réunion se déroulera au format quadripartite (États-Unis, Russie, Ukraine, Turquie) », a-t-elle relevé.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a envoyé jeudi une délégation à Istanbul pour des discussions de paix avec des représentants russes, a accusé Moscou de ne pas prendre « au sérieux » ces pourparlers, sur lesquels les États-Unis se sont également montrés sceptiques.
À l’instar de Donald Trump, selon qui, comme il l’a clamé le même jour, « rien ne se passera (…) tant que (Vladimir Poutine) et moi ne serons pas ensemble ». Et de son secrétaire d’État Marco Rubio, qui a lancé, quelques heures plus tard : « Je vais être franc, je ne pense pas que nous ayons de grandes attentes quant à ce qui se passera demain », reconnaissant que la représentation russe n’est « pas au niveau que nous espérions ».