Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

Sélection galerie : Jean David Nkot chez Afikaris

mai 31, 2025

Guerre judiciaire et climat d’affairisme à la Fédération des particuliers employeurs de France

mai 31, 2025

« Au Royaume-Uni, Keir Starmer singe le discours de la droite anti-immigration »

mai 31, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
mai 31, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Justice
Justice

« La parole de l’avocat de la défense n’est pas sanctionnable, à l’opposé de la non-intervention du juge »

Espace PressePar Espace Pressemai 29, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

« Immunité de robe » est généralement l’expression utilisée, depuis la suppression du « délit d’audience », pour exprimer la liberté absolue de parole de l’avocat au cours du procès. Ce délit, qui permettait au juge de sanctionner, pénalement et immédiatement, l’avocat pour ses propos tenus lors des débats judiciaires, a été supprimé par Robert Badinter et Gisèle Halimi par la loi du 4 janvier 1982. Le garde des sceaux le justifiait en ces termes : « La défense ne peut être libre que si elle est entière. » Ce nouveau serment anéantissait l’obligation qui était faite à l’avocat de ne jamais tenir des propos contraires au respect de la loi, des tribunaux et de l’ordre établi. Le droit de la défense, qui comprend tant les orientations stratégiques de la défense que les mots de celle-ci, est garanti par le droit à un procès équitable.

La parole de l’avocat serait-elle de nouveau soumise au contrôle du juge ? La question est posée par la décision du tribunal français qui, sous l’impulsion de la Cour européenne des droits de l’homme, a condamné Gérard Depardieu non seulement pour les faits d’agressions sexuelles, ce qui relève de son office, mais également pour les propos tenus par son avocat, Jérémie Assous, à l’audience, au nom d’un principe émergeant : le principe de victimisation secondaire.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Procès Depardieu : « La notion de victimisation secondaire n’est pas un piège tendu à l’avocat : c’est un garde-fou »

Ce principe dégagé de victimisation secondaire, inscrit dans différents textes internationaux ratifiés par la France, est défini par la Cour européenne des droits de l’homme comme le fait, pour les autorités judiciaires, « dans la conduite de la procédure », de ne pas « veiller à protéger l’image, la dignité et la vie privée des victimes présumées de violences sexuelles » : « Il est essentiel qu’elles évitent de reproduire des stéréotypes sexistes dans les décisions de justice, (…) et d’exposer les femmes à une victimisation secondaire. » Ainsi la Cour a-t-elle reconnu la possibilité de condamner un Etat pour la maltraitance institutionnelle à l’égard de la victime et encourageait les réformes nécessaires, selon elle, pour transformer le traitement par l’institution judiciaire des violences sexuelles et sexistes.

Il vous reste 67.54% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

C’était quoi le bagne de Guyane ? Comprendre en trois minutes

Justice mai 30, 2025

Au procès de Joël Le Scouarnec, des victimes en colère après le verdict et inquiètes pour la suite : « Nos voix doivent sortir de la Cour, sinon on finira aux oubliettes »

Justice mai 29, 2025

« Le projet de Gérald Darmanin va à l’encontre d’une bonne gestion de la prévention de la récidive »

Justice mai 29, 2025

L’islamologue François Burgat, poursuivi pour apologie du terrorisme, a été relaxé

Justice mai 28, 2025

Levothyrox : l’Agence nationale du médicament, mise en examen pour « tromperie », se pourvoit en cassation

Justice mai 28, 2025

L’incendiaire de l’hôtel Isba de Courchevel condamné à la perpétuité : une « première étape très importante » pour les victimes

Justice mai 28, 2025

suivez le verdict et posez vos questions à Florence Aubenas

Justice mai 28, 2025

Incendie mortel à Courchevel en 2019 : l’accusé condamné à la perpétuité

Justice mai 27, 2025

Procès de Bastien Vivès : le tribunal de Nanterre se déclare territorialement incompétent pour juger les faits de diffusion d’images pédopornographiques

Justice mai 27, 2025

Actualité à la Une

Guerre judiciaire et climat d’affairisme à la Fédération des particuliers employeurs de France

mai 31, 2025

« Au Royaume-Uni, Keir Starmer singe le discours de la droite anti-immigration »

mai 31, 2025

Israël engage une escalade verbale inédite contre Emmanuel Macron

mai 31, 2025

Choix de l'éditeur

VIDÉO – Peyo, le premier chien militaire guidé par drone

mai 31, 2025

Le facteur modulo, l’énigme maths du « Monde » n° 60

mai 31, 2025

« Open bar pour l’alcool pakistanais en Europe »

mai 31, 2025

« Doit-on voir les prémices d’une remise en cause des droits des femmes ? »

mai 31, 2025

Roland-Garros 2025 : le programme du samedi 31 mai

mai 31, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?