Il n’en faudra pas beaucoup plus pour que certains y voient comme un symbole. Lundi 26 mai, Caroline Garcia faisait ses adieux à Roland-Garros en s’inclinant au premier tour face à l’Américaine Bernarda Pera. Longtemps l’arbre qui cachait la forêt – et surtout la faiblesse – du tennis féminin français, la Lyonnaise laissait derrière elle un champ d’interrogations. Moins d’une semaine plus tard, deux jeunes pousses bleues semblent prêtes à prendre la relève. Samedi 31 mai, Loïs Boisson et Elsa Jacquemot, 22 ans chacune, s’affrontent sur le court Simonne-Mathieu avec en jeu une place pour les huitièmes de finale.
Aucune des deux n’était attendue à pareille fête. Loïs Boisson (361e joueuse mondiale) et Elsa Jacquemot (138e) ne doivent d’ailleurs leur présence dans le grand tableau qu’à une invitation de la Fédération française de tennis en quête de nouveaux visages chez les dames. « On a un petit trou dans la raquette », considérait le président de la fédération, Gilles Moretton, en début de semaine, alors que seules neuf Françaises étaient sur la ligne de départ porte d’Auteuil, le pire bilan depuis 1983 (année où le tableau est passé à 128 joueuses).
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