On l’appelait la « TSF » jusqu’aux années 1930, en référence à la télégraphie sans fil qui l’a portée sur les ondes bien avant la télévision : la radio a été le premier média de masse transmis par voie hertzienne, des ondes longues (LW), moyennes (MW) ou courtes (SW) à la bande III d’aujourd’hui pour la diffusion numérique en DAB+ (VHF), en passant par la bande FM (modulation de fréquence).
Cette dernière commence à disparaître, comme en Norvège depuis fin 2017, ou en Suisse depuis fin 2024 pour la radio publique. En France, l’Arcom envisage que la FM disparaisse à partir de 2033. « Les ondes courtes, moyennes et longues sont certes en déclin, abandonnées voire fermées dans de nombreux cas, mais la FM reste particulièrement vivace et loin d’être déjà supplantée par le DAB+, considère Jean-Jacques Cheval, professeur émérite des universités spécialisé dans l’étude de la radio. La date de disparition, si disparition il y a, sera certainement reportée, si le DAB+ ne connaît pas un développement accéléré d’ici là. »
Actuellement, 65 % de la population métropolitaine capte cette technologie de diffusion numérique de la radio aux avantages indéniables : gratuité, qualité du son, mobilité, universelle, non énergivore…
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