Dans l’attente d’un possible renvoi devant le tribunal correctionnel pour « corruption » et « trafic d’influence » dans l’affaire Carlos Ghosn – du nom de l’ex-PDG de Renault-Nissan –, Rachida Dati est bousculée par une nouvelle tempête médiatique. Selon les informations du Nouvel Obs et de l’émission « Complément d’enquête », la ministre de la culture et maire (Les Républicains) du 7e arrondissement de Paris aurait discrètement touché, en octobre 2010 puis en février 2011, 299 000 euros de GDF Suez, par le truchement du cabinet d’avocats d’affaires Sarrau Thomas Couderc (devenu STC Partners). Deux membres fondateurs de ce cabinet apparaissent également, selon les informations du Monde, dans le volet de l’affaire Carlos Ghosn qui concerne Mme Dati.
Les deux médias ont mis la main sur la comptabilité du cabinet d’avocats. Il y apparaît que ledit cabinet a reversé 149 500 euros (touchés initialement de GDF Suez), à deux reprises, à Mme Dati, alors députée européenne. Avec une mention troublante dans le livre des comptes du cabinet : « Dati honoraire GDF-Suez ». Selon « Complément d’enquête », des factures de 125 000 euros hors taxes (soit 149 500 toutes taxes comprises) ont été émises par Mme Dati, en octobre 2010 et janvier 2011, à l’attention du cabinet, manifestement saisies par les enquêteurs dans l’affaire Carlos Ghosn.
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