En septembre 1944, Robert Brettes (1902-1974), membre de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) puis du Parti socialiste (PS), devient maire de Mérignac (Gironde), jusqu’en 1974. Depuis, seuls deux maires, des socialistes, lui ont succédé. Michel Sainte-Marie (1938-2019), entre 1974 et 2014, et Alain Anziani, de 2014 jusqu’à démission, le 26 mars 2025.
Bien connu des Mérignacais, ce dernier était aussi président de Bordeaux Métropole de 2020 à 2024, avant sa démission pour raisons de santé. Son départ pourrait rebattre les cartes des élections municipales de mars 2026. Le 2 juin, le premier adjoint, Thierry Trijoulet, a été élu à l’unanimité par le conseil municipal. Les 41 membres de la majorité d’alliance de la gauche (PS, communistes et Verts) ont adoubé celui que le maire avait choisi pour lui succéder.
Si la gauche sociale-démocrate dirige cette municipalité de 77 000 habitants, limitrophe de Bordeaux, depuis plus de quatre-vingts ans, la droite espère ravir la ville en 2026. L’élection de M. Trijoulet par le conseil municipal ne faisait aucun doute. En revanche, la candidature de Thierry Millet (divers droite), soutenue et annoncée par Patrice Lassalle-Bareilles, à la tête du groupe d’opposition municipale Renouveau Mérignac et délégué municipal Horizons, a surpris.
Il vous reste 69.75% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.