Emmanuel Macron a ouvert la Conférence des Nations unies sur l’océan en fanfare, lundi 9 juin. « C’est aujourd’hui une victoire que nous célébrons », a lancé le président de la République, en introduction. A commencer par le fait d’être parvenu à mobiliser, malgré le contexte international fragmenté : une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont fait le déplacement à Nice, bien plus que lors de la deuxième édition, en 2022, de ce sommet onusien. Ce rendez-vous est un marqueur fort pour l’Elysée : c’est le premier de cette ampleur en France depuis la Conférence des parties (COP) de Paris de 2015 sur le climat.
Face à la centaine de délégations internationales présentes, le chef de l’Etat, qui tente de se positionner comme l’un des « champions » en matière de protection de l’océan, a insisté : « Notre mobilisation est indispensable. » Si, à la différence d’une COP, la Conférence des Nations unies sur l’océan n’est pas le lieu de négociation d’un accord, l’Elysée espère toutefois que de nombreux engagements seront pris par les Etats participants tout au long de la semaine. Il escompte également que les discussions niçoises feront avancer certaines négociations internationales en cours, comme la question de la pollution plastique.
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