Le Parti socialiste vient d’achever son congrès à Nancy, dimanche 15 juin, après s’être divisé tout le week-end sur ses relations avec La France insoumise. Alors qu’Olivier Faure vient à peine d’être réélu à la tête du parti, l’ombre d’une nouvelle scission plane déjà. Censurer ou ne pas censurer le premier ministre, François Bayrou ? C’est la question que se posent les troupes socialistes, deux jours avant la fin du « conclave » sur les retraites, mardi 17 juin, présenté comme une « concession » faite aux députés socialistes, les seuls à gauche à ne pas avoir voté la censure, le 3 février, sur le budget 2025. « Nous ne sommes pas l’assurance-vie de François Bayrou », mettait pourtant en garde Olivier Faure, le 8 juin, dans les colonnes de La Tribune Dimanche.
« La censure reste très sérieusement sur la table, surtout si le premier ministre décide de ne pas revenir au Parlement. [La retraite à] 62 ans, cela reste l’objectif et l’horizon des socialistes. Ce n’est pas un “conclave” aussi large qu’on aurait aimé. Aujourd’hui, l’attente, c’est l’abrogation de la réforme des retraites », confirme le député du Calvados Arthur Delaporte, proche d’Olivier Faure, lors du congrès.
Il vous reste 65.01% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
