- Un nouvel immeuble a été évacué à Toulouse ce vendredi après-midi.
- Le plancher d’une maison s’est brutalement effondré, dans le quartier de la gare.
- Le chantier du métro pourrait avoir déstabilisé le sous-sol.
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Le 13H
Le rez-de-chaussée de la maison que l’on voit dans le reportage ci-dessus s’est effondré en quelques secondes. Plus possible d’accéder à la cuisine, au salon ou à la salle à manger. Hier après-midi, la propriétaire a été évacuée d’urgence de chez elle. Trop fatiguée, elle n’a pas pu répondre ce matin aux questions de TF1. Ses voisins, eux, sont très inquiets. « Hier, j’ai entendu du bruit dans la rue, je suis sortie, j’ai vu que sa maison s’est effondrée. C’est très inquiétant, ce qui se passe »
, témoigne l’un d’entre eux.
Dix des maisons les plus proches ont été évacuées depuis hier. Paul vient d’acheter un appartement ici, mais il lui sera impossible d’emménager aujourd’hui. « Je me suis présenté dans la rue, j’ai vu que c’était bloqué. Je n’ai pas le moyen de rentrer chez moi, effectivement »
, constate-t-il sur place.
Nouvelles fissures
Les habitants disent avoir ressenti deux secousses dans le quartier ce vendredi. Jusqu’à une maison située à 100 mètres plus loin. « On a constaté hier soir que des fissures sont apparues le long de nos murs à l’extérieur. Ça n’y était pas auparavant »
, assure une habitante. Autre constat, ses volets se sont décalés, au point d’être difficiles à fermer.
À l’origine de ces mouvements de terrain, le passage d’un tunnelier en avril dernier, à 12 mètres de profondeur, sous les habitations en avril dernier. Notre équipe avait alors constaté les premiers dégâts chez la victime de l’effondrement de ce vendredi 20 juin, où des fissures apparaissaient déjà.
« On a instrumenté suite à ces fissures »
, affirme aujourd’hui Jean-Jacques Laporte, directeur de la ligne C du métro, « on avait décelé la semaine dernière un petit mouvement au niveau de nos capteurs. On s’apprêtait à mettre en place un plan d’investigation complémentaire »
. Le constructeur de la nouvelle ligne de métro a aussitôt consolidé le bâtiment effondré. Mais 400 foyers du quartier sont encore privés de gaz pour des raisons de sécurité.
