« En faisant nos adieux au passé, nous avons commencé à tracer notre avenir. La prochaine grande équipe des Thunder est là quelque part, mais il faudra du temps pour la former et de la discipline pour la maintenir sur le long terme. » Le 25 juillet 2019, Sam Presti signait une tribune prophétique dans les colonnes de The Oklahoman. Le manageur général de l’Oklahoma City Thunder (OKC), la franchise locale de NBA (National Basket Association), tentait alors d’apaiser l’ire des supporteurs mécontents d’avoir vu son meilleur élément, Paul George, rallier les Los Angeles Clippers en échange du prometteur, mais incertain, Shai Gilgeous-Alexander, alors âgé de 21 ans.
Loin du suicide sportif annoncé, ce transfert s’est révélé être la première pierre d’un projet minutieusement bâti. Et celui-ci fut finalement récompensé dimanche 22 juin (lundi au petit matin, en France métropolitaine) après la victoire face aux Indiana Pacers (103-91) lors du septième et ultime match des finales NBA, synonyme de sacre pour le Thunder. Ultradominateur lors de la saison régulière (68 succès pour 14 défaites), l’OKC a su maintenir le cap lors des playoffs, la phase éliminatoire, écartant des concurrents de choix – Memphis Grizzlies, Denver Nuggets et Minnesota Timberwolves – les uns après les autres.
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