Les drapeaux israéliens qui flottaient sur le fronton de la mairie de Nice depuis vingt et un mois ont finalement été décrochés ce jeudi 26 juin par l’élu de la ville, Christian Estrosi. Le matin même, le tribunal administratif de Nice, saisi par des citoyens, avait donné cinq jours au maire pour les retirer.
Quelques heures après l’annonce de la décision du tribunal, devant une poignée de journalistes, d’élus et de fidèles convoqués sur le parvis de la mairie, Christian Estrosi est apparu sur le balcon de l’hôtel de ville et a retiré les drapeaux blancs et bleus après les avoir théâtralement brandis dans les airs. « J’avais pris l’engagement devant cette mairie que tant que le dernier otage ne serait pas restitué à sa famille, à titre de signe humanitaire, nous mettrions sur la façade le drapeau de nationalité israélienne », a-t-il ensuite lancé aux journalistes présents. Il dénonce une décision qu’il estime « injuste », prise à l’occasion d’un « recours politique. » Et il choisit ce moment pour dévoiler une immense affiche portant le nom des otages qui figure désormais à l’entrée du bâtiment.
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