Une soirée festive pour enterrer pour de bon le « plan Matignon » et ses ratés, ses « brebis galeuses » qui avaient fini par constituer un troupeau, ses candidats ignorant leur propre programme et son responsable si sûr de son fait, débarqué de sa mission mais désormais député européen, Gilles Pennelle. Samedi 28 juin, les élus et cadres locaux et européens du Rassemblement national (RN) étaient invités à un dîner de cohésion à Paris, qui faisait suite à une journée de travail avec leurs alliés de l’Union des démocrates pour la République (UDR), le parti d’Eric Ciotti, et à une conférence de la fondation européenne du RN sur la « crise migratoire systémique » du continent.
Il y a un an, l’extrême droite débouchait le champagne après le premier tour des élections législatives anticipées, en tête dans plus d’une circonscription sur deux. La gueule de bois viendrait la semaine suivante, l’entre-deux-tours se focalisant sur le piètre niveau général des candidats lepénistes, et parfois sur leurs déclarations ou photos passées, exhumées par la presse et attestant des fondamentaux racistes et/ou antisémites d’une partie de ses cadres locaux.
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